La conception d’étiquettes peut s’avérer difficile en raison du nombre de pièces mobiles. Contrairement à la conception d’un logo, où l’accent est généralement mis sur un seul élément, la conception d’une étiquette consiste à créer une composition de cinq, dix, voire quinze éléments de conception.
Pour ajouter à la complexité du processus, certains de ces éléments sont souvent fournis par le client, tandis que d’autres doivent être créés par le client lui-même. En apprivoisant cette tâche de conception, le confort visuel peut être difficile à trouver. Ce guide vous aidera à réduire le nombre de clics nécessaires pour atteindre le confort et vous inspirera également le flux de travail qui vous y conduira. Voici comment avoir un bon design pour ses packaging et étiquettes, avec les conseils du groupe Autajon.
Faire une maquette
Une bonne étiquette est une somme de parties travaillant ensemble. Toutes les parties sont perçues dans leur contexte et en relation les unes avec les autres. C’est pourquoi il est important de placer tous les éléments de l’étiquette sur la maquette avant de commencer tout travail de dimensionnement, de placement, de style ou de typographie (exemple ci-dessus). Une fois que tous les éléments de l’étiquette sont sur la maquette, le processus de blocage peut commencer.
Dans cet article, le terme « blocage » définit de manière générale le processus consistant à mélanger, à dimensionner grossièrement et à arranger provisoirement les éléments de l’étiquette. Il s’agit d’un processus qui permet d’explorer les différentes façons dont le design peut s’assembler.
Visuellement aéré
Une chose à garder à l’esprit tout au long du processus de blocage est que la mise en page d’une étiquette n’est pas un jeu de Tetris nous confie le groupe Autajon. Un designer n’obtient pas un meilleur score en plaçant uniformément tous les éléments du design et en utilisant tout l’espace disponible.
Une étiquette confortable résulte souvent d’un équilibre entre espace vide et espace occupé. Dans l’exemple ci-dessus, notez comment les noms des arômes se sentent libérés et libres dans le grand espace ouvert au-dessus des lignes d’information plus petites en bas. C’est ça le confort.
La dimension
Étant donné que les concepteurs d’étiquettes (surtout sur 99designs) ne supervisent pas souvent la production imprimée ou ne voient même pas le produit final, il y a de fortes chances qu’ils dimensionnent les éléments les uns par rapport aux autres sans tenir compte des proportions physiques. En d’autres termes, si un design d’étiquette a l’air bien sur un écran d’ordinateur, la plupart des concepteurs sont satisfaits.
Malheureusement, c’est une grave erreur. Dans les médias imprimés, la taille physique d’un élément de conception est tout aussi importante que sa taille relative – surtout pour la typographie ! Ce n’est pas parce qu’un élément est confortable sur l’écran de l’ordinateur qu’il le sera sur le papier. En fait, la taille physique d’une police doit souvent être ajustée après l’avoir vue imprimée sur papier.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Imprimez sur le papier ! Tout concepteur d’étiquettes qui se respecte devrait continuellement imprimer des étiquettes de test à partir de son imprimante personnelle et vérifier la lisibilité, l’espacement et, finalement, la perception physique de la taille.
Ceux qui n’ont pas accès à une imprimante ne doivent pas non plus s’inquiéter. Il existe une astuce qui peut aider les concepteurs à comprendre la taille physique des éléments du support d’impression sans avoir recours à une imprimante. La première étape consiste à ouvrir le programme de conception de votre choix et à créer un rectangle d’exactement 5 pouces de large. Ensuite, à l’aide d’une règle ou d’un ruban à mesurer placé contre l’écran de l’ordinateur, mesurez le rectangle. Sans retirer la règle, ajustez continuellement le niveau de zoom du programme jusqu’à ce que le rectangle mesure exactement 5″ sur la règle physique. Notez le niveau de zoom.
Prenez un moment pour vous délecter de l’étalonnage qui a été effectué et de la manière dont il influencera les brillantes conceptions à venir ! Ce niveau de zoom correspond essentiellement à la taille de la conception sur votre écran à la taille exacte qu’elle imprimera physiquement. N’oubliez pas que ce niveau de zoom sera différent selon les programmes de conception.
Il va de soi qu’un designer devra faire des zooms avant et arrière pour peaufiner son dessin. Ce n’est pas grave, à condition de se référer constamment à la taille du zoom d’étalonnage et de conserver la compréhension des proportions physiques.
Hiérarchie de la perception
Lorsqu’un consommateur prend un produit en rayon, il reçoit visuellement les éléments du design dans un certain ordre. Cet ordre joue certainement un rôle dans le confort d’utilisation d’une étiquette, et est largement contrôlé par le designer à travers divers paramètres tels que la taille, la couleur et le contraste.
Un designer avisé manipulera la hiérarchie de la perception pour fournir des éléments de conception dans un ordre logique. Par exemple : élément d’accroche > nom de la marque > nom du produit > informations sur le produit. Il s’agit d’une hiérarchie confortable qui guide l’observateur sans confusion. Bien sûr, ce n’est pas toujours aussi simple. Parfois, c’est le nom de la marque qui attire l’attention, et ainsi de suite. C’est là que l’instinct du designer entre en jeu. Quoi qu’il en soit, il faut garder à l’esprit la hiérarchie de la perception en ce qui concerne la disposition confortable des étiquettes.
Dans l’image ci-dessus, remarquez comment la hiérarchie de perception guide l’œil à travers les étiquettes de sirop. Bien que cette observation puisse être différente pour certains, on peut dire que l’illustration – étant le seul fournisseur d’images – attire l’attention. Après l’illustration vient la ligne noire et audacieuse de l’arôme (sur laquelle le nom de la marque attire également l’attention). Après la ligne de saveur, vient la description de la saveur en bas. Puis, dans les plus petits caractères, le nom de la com